« Transitionner vers une sortie des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques »
L‘histoire du mois
La 28ème Conférence des parties sur les changements climatiques (COP 28) s’est tenue du 30 novembre au 13 décembre aux Emirats Arabes Unis. Si l’exercice se répète chaque année, cette édition était particulièrement importante car les 197 pays participants ont dressé un premier bilan de l’Accord de Paris (2015) et réaffirmé l’objectif de contenir le réchauffement global dans une fourchette de 1,5 à 2°C. Plusieurs engagements importants ont été pris (fonds pertes et dommages, réduction des émissions de méthane, meilleure prise en compte des émissions liées à l’agriculture et à l’élevage), mais l’élément le plus important est l’accord historique sur la transition hors des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques.
UN SIGNAL FORT SUR LA NÉCESSITÉ D’UNE SORTIE À TERME DES ÉNERGIES FOSSILES
«Transitionner vers une sortie des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques, d’une manière juste, ordonnée et équitable, en accélérant l’action dans cette décennie cruciale, afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050, conformément aux préconisations scientifiques.»
Extrait du communiqué final
Par cette phrase, l’accord final de cette COP 28 est un tournant majeur et historique dans la lutte contre le réchauffement climatique en mettant sur le même plan le pétrole, le gaz et la charbon (seule la réduction du charbon avait été actée lors de la COP 26 en 2021) et en actant l’importance cruciale de la décennie à venir pour accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Pour respecter l’Accord de Paris, ces dernières devront baisser de 43% en 2030 et de 60% en 2035 par rapport à 2019.
Cette transition hors des énergies fossiles sera soutenue par :
- Un objectif de triplement des capacités d’énergies renouvelables au niveau mondial d’ici 2030, soit une croissance annuelle moyenne d’environ 15%.
- Un objectif de doublement du taux annuel d’amélioration de l’efficacité énergétique d’ici 2030 (de 2% actuellement à 4%).
- L’accélération dans le développement des technologies nulles ou faibles en carbone, dont le nucléaire, la capture et le stockage de carbone, ou bien encore la production d’hydrogène bas carbone.
- La suppression des subventions inefficaces aux combustibles fossiles qui ne permettent pas de lutter contre la pauvreté énergétique ou d’assurer des transitons équitables.
Cet accord consacre donc le rôle (déjà à l’œuvre) des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique dans la décarbonation et devrait profiter aux technologies mises en avant dans les scénarios zéro émission nette : solaire, éolien, batteries, pompes à chaleur, électrification dans l’industrie et les transports, hydrogène bas carbone.
ODDO BHF GREEN PLANET BIEN POSITIONNÉ POUR CAPTER CES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE
Pour rappel, le fonds ODDO BHF Green Planet investit au niveau mondial dans des entreprises dont le modèle d’affaires contribue positivement et significativement à la transition écologique. A fin décembre, le fonds est exposé à environ 20% aux énergies renouvelables avec des sociétés telles qu’Iberdrola en Europe ou First Solar aux Etats-Unis, et environ 39% aux solutions d’efficacité énergétique avec des sociétés comme Saint-Gobain (France), Hitachi (Japon) ou bien encore Eaton (Etats-Unis).
Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Aucune des entreprises susmentionnées ne constitue une recommandation d’investissement.