- Les avoirs sous gestion restent stables, à CHF 140,6 milliards.
- Les revenus s’inscrivent à CHF 616,4 millions, en repli de 0,7%.
- Le résultat opérationnel avant impôts s’élève à CHF 138,0 millions pour le premier semestre, contre CHF 136,9 millions à fin juin 2022 (+0,8%).
Les avoirs sous gestion de l’UBP demeurent stables, à CHF 140,6 milliards à fin juin 2023, contre CHF 140,4 milliards à fin décembre 2022. Ce résultat a pu être atteint dans un contexte d’effets de change négatifs liés à l’appréciation du franc suisse face au dollar américain (CHF -3,5 milliards), venue contrebalancer la hausse des actifs dans les principales devises (CHF +4,2 milliards).
Les revenus s’établissent, pour leur part, à CHF 616,4 millions au premier semestre, en léger repli (-0,7%) par rapport aux CHF 620,9 millions réalisés à fin juin 2022. Le recul des frais et commissions (-12,5%), dû essentiellement à la baisse des volumes de courtage, a été compensé par une marge nette d’intérêts en progression de CHF 62,6 millions (+43,3%) sous l’effet notamment des récentes hausses de taux.
Les charges d’exploitation s’inscrivent à CHF 414,8 millions, un chiffre globalement en ligne avec celui du premier semestre 2022, à CHF 411,7 millions. La très faible augmentation enregistrée (+0,7%) est principalement liée à la reprise des voyages d’affaires. Le résultat opérationnel avant impôts, quant à lui, est en hausse de 0,8%, à CHF 138,0 millions, par rapport au premier semestre 2022 (CHF 136,9 millions). Le bénéfice net atteint donc CHF 110,8 millions, contre CHF 112,6 millions un an plus tôt (-1,6%).
Le ratio Tier 1 de 27,3% ainsi que le ratio de liquidités à court terme (LCR) de 262% témoignent de la qualité du bilan de l’UBP et de la solidité de la Banque, comme l’illustre également le renouvellement de la notation à long terme Aa2 attribuée par l’agence Moody’s.
«Le premier semestre a été marqué par le renforcement du franc suisse, une inflation élevée et la hausse rapide des taux d’intérêt. En dépit de la reprise observée sur les places financières, les clients tendent à se montrer plutôt attentistes. Il nous appartient de leur proposer des solutions adaptées et de leur permettre de saisir les opportunités offertes sur les différents marchés», déclare Guy de Picciotto, CEO de l’UBP.
