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A mi-chemin

Christopher Dembik, Senior Investment Strategy Adviser Pictet Asset Management.

Plus de la moitié des entreprises du S&P 500 ont publié leurs résultats selon Bloomberg. Dans l’ensemble, c’est positif. Les ventes ressortent en hausse par rapport au consensus des analystes (+1,33% en moyenne). Mais c’est surtout du côté des profits qu’il y a une bonne surprise. Ils sont en moyenne supérieurs de 7,07% par rapport aux attentes. C’est la confirmation que l’économie américaine est résiliente. 

Il y a toutefois un bémol. On continue d’observer une forte concentration du marché boursier américain. Selon FactSet, les dix principales entreprises de l’indice Russell 1000 représentent 31,3% de la valorisation de l’indice – un record. Les valeurs technologiques sont, sans surprise, en haut du podium. La semaine dernière, Nvidia a passé le cap des 100 milliards de dollars de valorisation. Cela représente la valorisation totale du segment de l’énergie au niveau du S&P 500. Nous sommes face à un marché boursier oligopolistique aux États-Unis où une poignée d’entreprises accaparent la majorité des flux. Ce n’est évidemment pas sain. Mais cela peut durer longtemps…parfois pendant plusieurs années.

Perspectives

Ce jeudi est une journée importante. C’est la Saint Valentin. Mais c’est aussi l’élection présidentielle en Indonésie. Pourquoi s’y intéresser ? Depuis que sa dette a été remontée en investment grade en 2017, l’Indonésie est sur le radar des investisseurs. C’est une plaque tournante pour les matières premières (50% de la production mondiale de nickel, par exemple). Sa croissance est stable proche de 5% sur les dernières années. C’est aussi le pays d’Asie qui a le stock de dette le plus bas. Jokowi, qui est en poste depuis 2014, ne se représente pas. L’enjeu est donc que son successeur poursuive et amplifie le succès économique des dernières années. 

Finissons sur une note un peu décalée. Pour la Saint Valentin, la Réserve Fédérale de Saint Louis a publié une étude sur le coût financier du divorce. Il en ressort que les hommes sont les grands perdants. Leur perte de revenu moyen est de 17% contre 9% pour les femmes. Qui a dit que les économistes n’ont pas le sens de l’humour ?

LFI

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