Les loyers élevés n’empêchent pas la fluidité de la location
Les prix de location des appartements à Bruxelles connaissent une poussée de croissance, et pourtant ils se louent tous particulièrement bien. C’est ce que constate l’acteur immobilier Fortior, qui lance un nouveau projet près de l’avenue Louise. « Sur des emplacements aussi privilégiés à Bruxelles, on attire des locataires de qualité qui assurent un beau rendement locatif, tandis qu’à long terme, on a les meilleures chances de réaliser une belle plus-value. »
Les loyers à Bruxelles n’ont jamais été aussi élevés qu’aujourd’hui. En moyenne, un appartement y coûte 1 117 euros. En 2022, les loyers ont augmenté de 4,2 % par rapport à 2021. Cela correspond d’ailleurs à la Flandre (4,7 %) et à la Wallonie (4,6 %). Mais la différence avec les années précédentes est particulièrement marquée dans la capitale : en 2020, l’augmentation n’était que de 0,7 %, et en 2021, de 0,8 %. À titre de comparaison, en Flandre, le loyer moyen d’un appartement n’est « que » de 800 euros.
Chez l’acteur immobilier Fortior, malgré la hausse des prix, la quasi-totalité des appartements sont loués. Et cela ne semble pas près de changer.
Carl Junius, développeur de projets chez Fortior, explique pourquoi : « En tant que capitale européenne, la ville accueille de nombreux employés de grandes entreprises internationales, des expatriés fortunés et des fonctionnaires européens. Ils aiment se loger dans les meilleurs quartiers de la ville, à proximité de leur travail, des magasins, des restaurants et de leurs collègues. Bruxelles est également très populaire auprès des jeunes ayant fait des études supérieures, qui continuent à louer pendant quelques années tout en faisant carrière dans des entreprises bruxelloises. Un tiers des locataires appartiennent à la catégorie des 25-35 ans. En outre, Bruxelles dispose d’un parc immobilier beaucoup plus ancien. Les appartements neufs sont relativement rares et donc très demandés, notamment en raison de la demande croissante d’habitations économes en énergie.
Ces prix pourraient-ils à nouveau baisser ?
Pour l’instant, rien ne va dans ce sens. Selon Carl Junius, le récent pic d’inflation n’a pas provoqué de surchauffe du marché locatif. « Les baux existants comportent généralement des clauses d’indexation, de sorte que les baux en cours produisent des loyers plus élevés presque chaque année.
Pour les nouvelles locations, c’est le jeu de l’offre et de la demande qui prévaut. Les loyers sont plus élevés pour les immeubles récents bien situés, qui sont également plus économes en énergie que ce que l’on trouve généralement sur le marché. Les immeubles des années 60-70, qui fonctionnent parfois avec des chaufferies collectives et où la contribution mensuelle aux frais de syndic dépasse souvent 400 euros, sont moins bien placés sur le marché.
Un franc-tireur bruxellois
Le marché de la location résidentielle dans notre pays n’est nulle part aussi important qu’à Bruxelles. Alors qu’en Flandre et en Wallonie, sept familles sur dix sont propriétaires de leur logement, c’est tout le contraire à Bruxelles.
Fortior a récemment lancé sa nouvelle résidence Stéphanie-Louise XL près de l’avenue Louise. Carl Junius : « Investir dans l’immobilier dans ce type d’emplacement AAA à Bruxelles est une opportunité unique. Depuis toujours, le quartier autour de l’avenue Louise est très demandé et attire constamment le meilleur public locatif. Il peut donc s’agir d’un très bon moyen de protéger son épargne. »