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La vigueur du secteur technologique américain ne semble pas vouloir s’atténuer, les performances exceptionnelles enregistrées en 2023 se prolongeant sans fléchir en 2024. L’an passé, la performance totale du Nasdaq s’est élevée à 45 %1 et, en 2024, cet indice essentiellement composé de valeurs technologiques a rapidement atteint de nouveaux sommets à la faveur de l’engouement suscité par ce secteur, tandis que l’indice S&P 500, plus général, atteignait lui aussi son plus haut niveau.2

Ces performances exceptionnelles reflètent le taux de croissance remarquable du secteur, la vigueur des bénéfices et les attentes quant au potentiel de l’intelligence artificielle (IA) générative. Baptisées « Magnificent Seven », les sept valeurs phares (Alphabet, Amazon, Apple, Meta, Microsoft, Nvidia et Tesla), qui ont toutes d’importants intérêts dans la course à l’IA, ont suscité beaucoup d’attention suite à la montée en flèche du cours de leurs actions respectives l’an dernier. En 2023, l’indice S&P 500 a affiché une performance totale de 26 %, dont la majeure partie est attribuable à ces sept géants.3

Bénéfices élevés, valorisations élevées

Les niveaux de valorisation des valeurs technologiques américaines ont logiquement augmenté face à la réussite du secteur. Le ratio cours/bénéfice (C/B), indicateur du prix de l’action d’une entreprise par rapport à son bénéfice par action, du secteur des technologies de l’information (TI) de l’indice S&P 500 s’établit à 27,7 contre 19,4 il y a cinq ans. 4

Mais bien que les valorisations soient plus élevées par rapport à l’histoire récente (et par rapport à la moyenne du S&P 500), elles reflètent les attentes d’une plus forte croissance des bénéfices, dopée par les développements de l’IA et la capacité du secteur à dépasser les prévisions en matière de bénéfices.

La dernière série de chiffres publiés concernant les bénéfices du secteur continue de le confirmer. Alphabet, la société mère de Google, a fait état d’une hausse de 15 % de son chiffre d’affaires au premier trimestre (T1), à 80,5 milliards de dollars, un chiffre supérieur aux prévisions, et a annoncé le versement de son premier dividende.5

De son côté, Microsoft a dépassé les attentes avec une hausse de 17 % de son chiffre d’affaires total à 61,9 milliards USD au premier trimestre 2024, son directeur général Satya Nadella saluant « une nouvelle ère de transformation de l’IA ».6

Le Cloud Computing a contribué à l’obtention de résultats supérieurs aux attentes pour Amazon7  au T1, tandis que Meta, propriétaire de Facebook, a également déjoué les pronostics, avec une hausse de 27 % de son chiffre d’affaires au T1.8

Moteur futur

Si l’IA fait partie de notre quotidien depuis déjà un certain temps, comme avec Alexa d’Amazon ou Siri d’Apple, l’arrivée de l’IA générative, capable de produire et de créer des images, du texte et des vidéos, ainsi qu’une myriade d’autres types de contenus, a été perçue comme un changement de donne radical.

L’histoire nous a montré que les progrès technologiques dopaient la productivité, réduisant les besoins en main-d’œuvre dans certains secteurs tout en créant simultanément des emplois, souvent dans de nouveaux domaines (par ex. le passage de l’agriculture à l’industrie manufacturière).

L’IA générative, dont l’impact économique pourrait être aussi marqué que les précédentes avancées technologiques de masse, a le potentiel de stimuler la productivité et la croissance, une perspective véritablement réjouissante qui laisse présager des changements importants tant sur le plan social qu’économique.

Selon McKinsey & Company, l’IA générative a le potentiel d’accroître la valeur de l’économie mondiale de 4.400 milliards de dollars par an, cette technologie étant susceptible d’automatiser davantage les activités qui occupent actuellement la majeure partie du temps des salariés.9 En termes d’investissement, les possibilités devraient être considérables. 

Il est intéressant de noter que 179 entreprises du S&P 500 ont cité le terme « IA » lors de leurs présentations des résultats du T4 2023, soit le deuxième chiffre le plus élevé depuis 2014, le plus élevé ayant été enregistré au T2 2023, selon FactSet.10

L’ambition d’entreprendre

Une multitude de raisons incitent à l’optimisme en ce qui concerne le secteur de la technologie américaine. Par exemple, la politique industrielle des États-Unis contribue à accélérer l’innovation technologique dans le pays. Des lois phares comme l’Infrastructure Investment and Jobs Act (connue sous le nom de loi bipartite sur les infrastructures) et l’Inflation Reduction Act (IRA) soulignent les ambitions des pouvoirs publics concernant le renforcement de leurs capacités technologiques nationales.

En outre, l’esprit d’entreprise inné qui anime les États-Unis leur confère une position unique pour mener la course à la technologie et en tirer profit. A la suite à l’éclatement de la bulle technologique au début du siècle, de nombreux investisseurs ont essuyé des pertes considérables, mais les investisseurs américains ne se sont pas laissé abattre et sont restés à l’affût de nouvelles opportunités.

Parmi les entreprises technologiques qui ont survécu à cette période, plusieurs figurent parmi les géants d’aujourd’hui, dont Amazon, Microsoft et Apple. Même lors de la crise financière mondiale, de nombreuses grandes entreprises technologiques américaines ont poursuivi leurs acquisitions, adoptant une vision à plus long terme selon laquelle le numérique constituait une tendance structurelle toujours plus forte.

Au-delà des Magnificent Seven

Mais au-delà des colosses américains de la technologie, il existe une multitude d’entreprises innovantes qui, même si elles n’ont pas l’envergure de ces géants, affichent des modèles économiques très solides qui les préparent à une croissance future potentiellement importante.

La société californienne ServiceNow propose par exemple une plateforme Cloud qui permet aux entreprises de gérer les flux de travail numériques. Il s’agit essentiellement d’une opération SaaS (Software-as-a-Service) axée sur les éléments internes d’une organisation, qui aide les entreprises à gérer les demandes de services informatiques et les processus liés aux ressources humaines. Environ 85 % des sociétés du Fortune 500 travaillent avec cette entreprise, dont l’action a grimpé de plus de 50 % au cours de l’année écoulée.11

Cadence, spécialiste de la conception de systèmes électroniques (également établie en Californie), propose quant à elle des logiciels qui permettent aux utilisateurs de concevoir et de simuler le fonctionnement d’un semi-conducteur ou d’un système avant de passer à l’étape coûteuse de la production. L’entreprise a vu son titre bondir de 38 % au cours des 12 derniers mois.12

Sans surprise, la cybersécurité est un secteur de croissance clé dans l’économie numérique d’aujourd’hui, surtout lorsque l’on sait que les dommages causés par les intrusions numériques devraient atteindre 10.500 milliards de dollars par an d’ici à 2025, soit une hausse de 300 % par rapport aux niveaux enregistrés en 2015.13  Selon les prévisions, ce marché pourrait peser 425 milliards USD d’ici à 2030, contre 154 milliards USD en 2022.14

Ici encore, les États-Unis comptent de nombreux leaders, dont Palo Alto Networks, qui propose des services allant de l’évaluation des vulnérabilités à la gestion des services de sécurité, voire au conseil en matière de contrôle des dommages. Le potentiel du secteur et le solide ancrage de l’entreprise dans ce segment ont fait grimper ses actions de 55 % l’an passé. Parmi les autres leaders américains du secteur figurent Zscaler, qui propose des solutions de sécurité Cloud, et la société Crowdstrike, basée au Texas.  

Perspectives

Compte tenu de l’ampleur de la transformation numérique opérée par de nombreuses industries américaines (et mondiales) et du potentiel à long terme que recèle l’IA, les perspectives du secteur américain de la technologie devraient être très prometteuses. Cela étant, il est peu probable que le secteur connaisse une progression aussi soutenue que celle affichée récemment sans faire l’objet d’une correction. Tous les géants américains n’ont d’ailleurs pas connu un parcours sans accroc jusqu’à présent en 2024. Les investisseurs pourraient toutefois profiter des creux pour bâtir leurs positions. Il va sans dire que de nombreuses incertitudes planent encore sur les marchés, notamment en ce qui concerne la réglementation de l’IA, les politiques monétaires, les tensions géopolitiques mondiales et, bien entendu, l’issue des élections présidentielles américaines de novembre.

Mais sur le fond, le secteur américain de la technologie, et en particulier les possibilités offertes par les progrès de l’IA, devraient continuer d’offrir des opportunités d’investissement considérables, et les États-Unis devraient rester la plaque tournante de l’innovation technologique pour de nombreuses années à venir.

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