Juin 2024
Les perspectives se sont améliorées pour l’économie mondiale et les taux d’intérêt devraient baisser. À court terme, c’est un contexte positif pour les marchés boursiers.
Allocation d’actifs: d’un atterrissage en douceur à une absence d’atterrissage
Jusqu’à encore récemment, les marchés étaient convaincus que les États-Unis allaient entrer en récession à un moment de l’année, et entraîner le reste du monde dans leur sillage. Aujourd’hui, le résultat le plus probable n’est ni une récession, ni même un atterrissage en douceur. À l’inverse, le scénario qui a le plus de chances de se produire est celui d’une économie maintenant un cap stable avec seulement un léger ralentissement de courte durée (voir Fig. 2).
Dans ce contexte, nous tablons sur une surperformance des actions face aux obligations et restons donc surpondérés en actions et neutres en obligations. Nous conservons la sous-pondération des liquidités alors que le cycle d’assouplissement monétaire mondial commence, même si la Réserve fédérale américaine semble être en retard par rapport aux autres banques centrales des marchés développés.
Ces prévisions optimistes comportent naturellement des risques. Les élections américaines prévues cette année pourraient provoquer des turbulences considérables, étant donné que Donald Trump est au coude à coude dans les sondages avec Joe Biden, son concurrent. De plus, certains économistes commencent même à s’inquiéter du fait que les États-Unis doivent procéder à nouvelles hausses de taux en vue d’atténuer les largesses budgétaires, tandis que d’autres considèrent qu’un atterrissage brutal accidentel est toujours possible. Il convient de garder à l’esprit que 80% des actifs s’échangent désormais au-dessus de leur tendance historique – l’appétit pour le risque est solide.