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De nombreux facteurs incitent à l’optimisme dans le secteur de la robotique. Le secteur de la technologie a fortement rebondi en 2023 et on observe également un foisonnement d’innovations, de nouveaux cycles de produits et un contexte favorable pour 2024. 

Bien que l’Asie reste le plus grand marché régional pour la robotique industrielle (la Chine et le Japon occupent respectivement les premier et deuxième rangs), d’importants investissements sont attendus de la part d’autres grandes économies en 2024. Les États-Unis se classent au troisième rang du marché de la robotique, et cette position pourrait bien évoluer après l’introduction d’une importante législation favorable à ce secteur.1

Des législations encourageantes

Entre novembre 2021 et août 2022, les engagements suivants ont été pris dans le cadre de l’Infrastructure Investment and Jobs Act (IIJA), du CHIPS and Science Act et de l’Inflation Reduction Act (IRA) :

  • Infrastructure Investment and Jobs Act : 1.200 milliards de dollars de dépenses fédérales, avec un financement net supplémentaire de 550 milliards
  • Chips and Science Act : 250 milliards de dollars en faveur de la recherche, du développement, de la fabrication et de la formation de la main-d’œuvre dans le secteur des semi-conducteurs aux États-Unis
  • Inflation Reduction Act : au titre de cette loi, 370 milliards de dollars d’investissements et d’incitations à la production et à la fabrication d’énergie propre

L’ampleur et l’ambition de ces lois, ainsi que les secteurs qu’elles ciblent, montrent l’importance que les États-Unis accordent à la relocalisation et à la consolidation de leurs capacités et partenariats technologiques sur le plan national.

Cette tendance peut être vue comme une réponse à la persistance des défis géopolitiques et de la volatilité des chaînes d’approvisionnement. Collectivement, ces lois devraient permettre aux États-Unis de consolider leur positionnement, part de marché et stabilité à l’échelle mondiale. Les dépenses d’investissement bénéficiant du soutien de l’État sont moins sensibles que d’ordinaire à la conjoncture, ce qui permet d’annoncer des projets de grande envergure.

Jusqu’à présent, seule une fraction des dépenses prévues a été engagée. Les activités liées à ces dépenses devraient culminer en 2026, mais se prolonger pendant le reste de la décennie.

Chaînes d’approvisionnement et commerce électronique

Le marché de l’automatisation des entrepôts a dû faire face aux conséquences persistantes de la pandémie. Le nombre de commandes s’est accéléré en 2020 et 2021 sous l’effet du recours accru au commerce en ligne, provoquant un phénomène de surcapacité lorsque les économies mondiales ont redémarré après les périodes de confinement liées à la pandémie de Covid-19.2

Les années 2022 et 2023 ont été marquées par une phase d’absorption de ces capacités excédentaires, ce qui a contribué au ralentissement des commandes de matériel d’automatisation. Toutefois, certains signes indiquent que cette tendance est en passe de se stabiliser et que la croissance pourrait reprendre à partir de 2024.3

La Fédération internationale de la robotique (IFR) le confirme : l’édition 2023 de son World Robotics Report fait état d’un nombre record d’installations de robots, avec une demande tirée par l’Asie et un taux d’adoption important dans les secteurs de l’automobile et de l’électronique axés sur le consommateur.4

L’IFR estime que la demande d’installations de robots divergera même en cas de ralentissement économique et prévoit un nouveau record annuel d’installations de plus de 600.000 unités à l’échelle mondiale.5 De même, les professionnels du secteur estiment que le taux de croissance des commandes en glissement annuel devrait avoir atteint son niveau plancher vers la fin de l’année 2023, avant de se redresser en 2024 et 2025.

Les semi-conducteurs ont été fortement touchés par la volatilité des chaînes

d’approvisionnement durant la pandémie, laquelle a entraîné des répercussions sur les marchés des machines industrielles et de l’électronique grand public. La loi américaine CHIPS and Science Act n’est qu’un exemple parmi d’autres des mesures prises par les pouvoirs publics pour faire face à cette situation. Depuis 2021, des dizaines de milliards de dollars ont été alloués à des investissements dans des sites de fabrication de semi-conducteurs de différents pays afin de soutenir la production nationale (par exemple dans l’Union européenne, en Corée ou encore au Japon).6

Au sein du secteur, les chiffres d’affaires ont reculé en 2023, mais ils devraient rebondir en 2024.7  Fin 2023, IDC, un cabinet de recherche dans le domaine de la technologie, a revu ses prévisions concernant la croissance du marché des semi-conducteurs, estimant qu’elle serait de l’ordre de 20 % en 2024.8  Après une année 2023 difficile en termes de croissance des chiffres d’affaires, ce taux nettement supérieur à la moyenne constituerait une reprise cyclique significative.

Soif d’innovation

Les meilleures entreprises se situent généralement à la pointe de la recherche et du développement. Ce phénomène est particulièrement visible dans certains secteurs comme celui des semi-conducteurs et des véhicules électriques (VE), et 2024 devrait être l’année d’une reprise cyclique sur les marchés de l’automatisation et des semi-conducteurs.

L’un des principaux moteurs de ces attentes accrues concernant le secteur des semi-conducteurs est la demande croissante en matière d’IA. À mesure que ses capacités et ses applications se développent, cette technologie devient de plus en plus perturbatrice, mais une telle évolution nécessite de vastes quantités de données et une puissance de traitement considérable, ce que les semi-conducteurs peuvent assurer.

L’IA générative et les grands modèles linguistiques naissants, comme le très médiatisé ChatGPT, nécessitent des capacités de mémoire plus élevées. Ce facteur, auquel s’ajoute l’utilisation croissante de l’IA dans différents secteurs et sa capacité d’adaptation au niveau des infrastructures, des technologies et des applications, devrait alimenter la demande de semi-conducteurs. Actuellement, la majeure partie des revenus du secteur de l’IA émane du segment des infrastructures (semi-conducteurs et puissance de calcul qui alimentent le secteur). Des entreprises comme Nvidia, AMD et Cadence Design Systems, un éditeur de logiciels spécialisé dans la conception de puces, semblent bien placées dans ce domaine.

La transition climatique en point de mire

Les VE bénéficient de la pression supplémentaire qui contraint les États à réagir face au défi du changement climatique et à respecter les engagements en matière de neutralité carbone. Bien que les tendances en matière d’adoption varient considérablement d’un pays à l’autre, il est généralement admis que les VE prendront le pas sur les véhicules thermiques, le consensus ne divergeant que sur les délais estimés.

Actuellement, les obstacles à l’adoption des VE sont essentiellement liés au coût et aux infrastructures, deux contraintes qui pourraient être atténuées par des investissements significatifs en matière de capacité.

En termes de dépenses, les engagements à l’échelle mondiale visant à accompagner la transition vers les énergies propres, qui ont atteint le chiffre record de 358 milliards de dollars au premier semestre 2023, pourraient contribuer à accélérer l’amélioration nécessaire des réseaux et des infrastructures.9  En 2023, quelque 750 dollars de semi-conducteurs étaient présents dans un véhicule thermique, contre 1.300 dollars dans un véhicule électrique. Le fait que les VE soient appelés à contenir 2.000 dollars de semi-conducteurs d’ici à la fin de la décennie laisse présager une forte demande à long terme de la part du secteur automobile. 

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