« On prend de plus en plus conscience de la nécessité d’investir en vue de la pension »
« Les gens reconnaissent de plus en plus que notre système de pension n’est pas tenable. Dans le même temps, les jeunes acquièrent des connaissances financières à travers les réseaux sociaux, ce qui les incite à investir. Trade Republic leur offre une solution fiable et peu coûteuse pour investir systématiquement dans des ETF », déclare Matthias Baccino, Markets Group Lead chez Trade Republic.
Matthias Baccino, Markets Group Lead chez Trade Republic
Dans le cadre d’une grande enquête menée par le bureau d’études Hibou, Trade Republic a sondé le sentiment des Belges à l’égard des pensions et des placements. « Avec cette étude, nous voulions suivre les tendances de la société à travers les réseaux sociaux. Nous avons recueilli des milliers de posts, notamment sur Facebook, Instagram et Twitter pour connaître l’opinion générale sur les pensions et les placements », explique M. Baccino.
« Il est important d’y voir clair à ce sujet, la question des pensions étant un sujet brûlant dans toute l’Europe. En Belgique, des mesures sont prises pour faire travailler les gens plus longtemps. La France, pour sa part, a été en émoi pendant des mois en raison des plans de réforme des retraites. Dans toute l’Europe, les pensions constituent un problème de plus en plus pressant. C’est pourquoi nous avons voulu comprendre ce que les gens pensent des retraites et des options de constitution de pension. D’autant plus qu’en tant que courtiers, nous fournissons à nos clients les outils nécessaires pour résoudre ce problème. »
La négativité et la méfiance règnent
L’étude a révélé que l’attitude à l’égard des systèmes de pension existants est carrément négative. « Les systèmes de retraite européens existants sont fondés sur la solidarité intergénérationnelle. En bref, les personnes actives paient pour la pension des retraités, en échange de quoi elles pourront compter sur le même principe de solidarité plus tard. Mais ce système devient intenable en raison de la hausse de l’inflation et de l’augmentation constante de la dette publique. »
M. Baccino explique que les gens ont le sentiment que la situation ne peut plus durer. « Assez de gens ont le bon sens de voir que le système actuel n’est pas tenable. Dès lors, ils se méfient, car ils ont l’impression que les hommes politiques ne leur disent pas la vérité. Certaines réformes sont en cours dans toute l’Europe, comme le relèvement de l’âge de la retraite. Mais il ne s’agit là que d’un pétard mouillé, cela ne changera rien au bouleversement démographique qui rend les pensions actuelles impayables. »
Cela ne signifie pas que les Européens veulent abandonner le système de solidarité existant. « Que les choses soient claires : nous ne sommes pas des Américains et ne voulons pas non plus le devenir. En Europe, nous restons très attachés à notre système social basé sur la solidarité. Mais si nous voulons conserver le système actuel, il faudra ajouter une couche supplémentaire. La vérité, c’est que les gens devront placer de l’argent pour compléter leur pension », explique M. Baccino.
Il observe que d’autres éléments spécifiques à la Belgique contribuent encore à la négativité ambiante. « Beaucoup de Belges ne comprennent pas les différences de montant de pension entre les divers statuts. Le fait qu’il y ait de si grandes différences entre les indépendants, les travailleurs et les fonctionnaires suscite beaucoup de frustration. »
Les jeunes se soulèvent
Pourtant, il y a une lueur d’espoir au milieu de tout ce pessimisme. « La jeune génération, la génération Z, est beaucoup plus positive face aux placements. De plus, les jeunes ne font pas confiance aux institutions financières. Ils ont grandi dans un monde horizontal, où la transparence est importante. Ils se détournent donc des fonds actifs et de l’épargne-pension fiscalement avantageuse. Ils ne savent que trop bien que 90 % des fonds actifs affichent des performances inférieures à celles du marché et préfèrent donc prendre les choses en main », souligne M. Baccino.
Il corrige également l’image des jeunes spéculateurs qui cherchent à s’enrichir rapidement. « Beaucoup de jeunes réalisent que les ETF, comme dans nos plans d’épargne, sont un excellent outil d’investissement. Cela coïncide avec les solutions que nous proposons chez Trade Republic. Nous admettons honnêtement que personne ne sait quelles sont les meilleures actions à acheter, et encore moins quand. C’est pourquoi nous rejoignons John Boggle : ’Ne vous fatiguez pas à chercher l’aiguille dans la botte de foin, achetez la botte de foin’. À nos yeux, le meilleure solution consiste à acheter régulièrement des ETF bien diversifiés et peu coûteux. Un message simple qui trouve de plus en plus d’écho auprès des jeunes. »
It’s the social Media, stupid
M. Baccino explique que les connaissances financières des jeunes augmentent rapidement. Ce phénomène est frappant vu le manque d’éducation financière en Europe. Ou, comme il le dit si bien, « on peut observer, au-delà des frontières, 50 nuances d’illettrisme financier ». Qu’est-ce qui fait la différence chez les jeunes ? « Les réseaux sociaux, toujours les réseaux sociaux, c’est la seule explication », affirme M. Baccino.
Il mentionne les nombreux comptes de réseaux sociaux axés sur le partage de connaissances financières. « On voit maintenant des centaines de personnes partager du contenu sur ce sujet. Les jeunes ont compris qu’investissement n’est pas synonyme de spéculation. Ils comprennent qu’il faut placer son argent de manière systématique, bon marché et bien diversifiée. Ils peuvent ainsi récolter au maximum les fruits des intérêts composés. Dans ce contexte, les ETF sont l’arme idéale, ce qui s’inscrit dans la droite lignée de notre message. Les jeunes partagent de plus en plus ce message avec leurs amis, créant ainsi une réaction en chaîne qui stimule l’éducation financière. »
Par conséquent, les jeunes envisagent les placements avec un autre état d’esprit. « L’essor des ETF et la disponibilité croissante des informations ont rendu les placements plus accessibles. Les jeunes sont ainsi plus confiants et osent placer leur argent eux-mêmes, sans l’aide d’experts. »
FIRE comme accélérateur
Le mouvement FIRE (Financial Independence Retire Early) est également souvent abordé. Les sympathisants essaient d’adopter un mode de vie aussi frugal que possible et de placer l’argent économisé. L’objectif est de pouvoir cesser de travailler plus tôt et de vivre de manière financièrement indépendante. « On observe en réalité deux forces opposées chez les jeunes : FIRE et YOLO (You Only Live Once). Pour de nombreux jeunes, le mouvement FIRE est trop radical, ils ne veulent pas aller aussi loin. Bien entendu, FIRE retient tout autant l’attention en raison de son caractère extrême. Le sensationnel, c’est vendeur. »
Ainsi, selon M. Baccino, le mouvement FIRE n’est pas le principal moteur des jeunes, mais plutôt une source d’inspiration. « Les jeunes voient les nombreuses publications sur FIRE et en retiennent surtout qu’ils sont tout à fait capables d’investir eux-mêmes. La plupart des jeunes ne veulent certainement pas d’une vie aussi frugale. Mais ils s’inspirent du message FIRE selon lequel on peut investir soi-même et ainsi accroître sa liberté financière. Le mouvement FIRE contribue donc principalement à la diffusion des connaissances financières et aide à abaisser le seuil vers l’auto-investissement. »
Placer son argent en bonne mère de famille
M. Baccino souligne qu’il est également important que les femmes placent davantage leur argent. « Les femmes gagnent souvent moins et perçoivent des pensions plus basses. Elles sont également plus exposées au risque de dépendance financière. Autant de raisons pour lesquelles les femmes devraient placer davantage leur argent. Actuellement, nous voyons encore souvent des femmes se heurter au ’plafond de verre’. Souvent, elles ne voient pas de modèles féminins dans le monde des placements, les incitant à investir. De plus, le monde de la finance est très masculin. L’accent est mis plutôt sur la spéculation et la compétition, ce qui ne parle pas aux femmes. Sans parler du marketing financier qui a longtemps oublié les femmes. »
Cependant, les femmes sont tout simplement de meilleures investisseuses et il est essentiel qu’elles soient davantage impliquées dans le monde des placements. « Nous avons commandé une étude qui démontre qu’en moyenne, les femmes placent mieux leur argent. Cela s’explique par le fait qu’elles spéculent moins et investissent avec une plus grande aversion pour le risque. En outre, elles sont plus enclines à opter pour des plans d’épargne et des ETF. Il est donc essentiel, selon moi, d’intégrer les femmes dans le monde des placements. J’oserais même dire que c’est aussi important que l’intégration des femmes sur le marché du travail au 19e siècle », a déclaré M. Baccino.
Redorer le blason des placements
Enfin, M. Baccino souligne que la perception des placements doit changer. S’éloigner de l’accent mis sur la spéculation, vers une vision plus réaliste des placements, comme un moyen responsable de constituer un patrimoine. « La perception des placements est bien trop axée sur le risque. Il suffit de regarder toutes les réglementations telles que la directive MIFID (Markets In Financial Instruments Directive). L’investissement est encore trop souvent assimilé à la spéculation ; en effet, les gens qui s’y adonnent perdent de l’argent neuf fois sur dix. Mais il y a un monde de différence entre spéculation et placement bien diversifié dans des ETF bon marché. Placer son argent comporte toujours des risques, mais de cette manière, les risques sont considérablement réduits. » Il souligne qu’une réglementation est assurément nécessaire, mais qu’actuellement l’accent est fortement mis sur le risque. « On risque de faire fuir ceux qui souhaitent placer leur argent. La différence entre placement responsable et spéculation doit être plus nette. Surtout dans le contexte actuel où notre système de pension est sous pression. Dans ces circonstances, il est en fait plus risqué pour votre avenir financier de ne pas placer son argent », conclut M. Baccino.
À propos de Trade Republic
Trade Republic a pour mission de permettre à des millions d’Européens de créer de la richesse grâce à un accès sécurisé, facile et sans commission aux marchés des capitaux. Avec plus d’un million de clients, Trade Republic est déjà l’application d’accueil de nombreux Européens pour la gestion de leur patrimoine. Elle propose d’investir dans des plans d’investissement programmé, des actions et des ETF complets ou fractionnés, ainsi que des crypto et des produits dérivés. Trade Republic est une société technologique supervisée par la Bundesbank et la BaFin. En tant que plus grande plateforme d’épargne d’Europe, Trade Republic a reçu des investissements Accel, Peter Thiel‘s Founders Fund, Ontario Teachers‘, Sequoia etTCV. L’entreprise basée à Berlin a été fondée en 2015 par Christian Hecker, Thomas Pischke et Marco Cancellieri.
