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Finances personnelles

Étude Aon : 60 % des pertes économiques dues aux catastrophes naturelles en 2024 ne sont pas couvertes par une assurance

By EFI29 janvier 2025No Comments

« Garantir la résilience économique de nos entreprises face aux dommages climatiques devient également une priorité en Belgique. » – Bart Goossens, Aon Belgique

En 2024, les catastrophes naturelles ont causé des pertes économiques mondiales estimées à 368 milliards de dollars, dont seulement 145 milliards étaient couverts par une assurance. Cela met en évidence un déficit de protection préoccupant de 60 %. Ces chiffres proviennent du rapport 2025 Climate and Catastrophe Insight d’Aon, un leader mondial du conseil en gestion des risques, retraites et solutions de santé pour les grandes et moyennes entreprises. En Belgique également, l’impact économique des catastrophes naturelles et du changement climatique se fait sentir au sein des entreprises.

Le rapport met en lumière l’augmentation des risques et l’impact dévastateur des catastrophes naturelles et du changement climatique sur l’économie mondiale, en accordant une attention particulière aux pertes économiques enregistrées en 2024. Greg Case, CEO mondial d’Aon, souligne l’urgence de la situation : « Les événements dévastateurs de 2024 illustrent le lourd tribut économique des risques climatiques. Les données de notre rapport, ainsi que les récentes destructions tragiques en Californie début 2025, montrent que les phénomènes météorologiques extrêmes représentent un défi considérable pour les entreprises et les communautés. Cela souligne l’urgence de développer des solutions innovantes pour faire face à cette menace croissante. »

Une fréquence accrue des phénomènes météorologiques extrêmes, y compris en Belgique

En 2024, au moins 54 événements ont engendré des pertes économiques de plus d’un milliard de dollars chacun, alors que la moyenne des années précédentes s’élevait à 44. Ces événements isolés ont souvent des répercussions majeures et entraînent des coûts élevés pour les entreprises. La Belgique n’est pas épargnée par cette tendance : 2024 a été l’année la plus pluvieuse jamais enregistrée depuis le début des mesures en 1833.

Les inondations survenues en janvier et mai de l’année dernière ont causé des dégâts considérables aux particuliers, aux entreprises, aux organisations, aux pouvoirs publics et au secteur agricole. Ces catastrophes ont été reconnues comme calamités naturelles dans plusieurs régions du pays. Elles illustrent la fréquence et l’intensité croissantes des phénomènes météorologiques extrêmes dus au changement climatique, obligeant les entreprises à revoir leurs stratégies de gestion des risques afin d’éviter des pertes imprévues qui pourraient menacer leur viabilité financière.

Renforcer la résilience

Le rapport souligne également l’année 2024 comme étant la plus chaude jamais enregistrée, avec des températures record dans de nombreux pays. En Belgique, la température moyenne a atteint 11,9°C, faisant de 2024 la sixième année la plus chaude de l’histoire du pays. L’impact du changement climatique devient de plus en plus visible, forçant les entreprises à s’adapter à cette nouvelle réalité marquée par une météo imprévisible.

Chez Aon Belgique, on constate que de plus en plus de risk managers de grandes entreprises sollicitent leur expertise pour anticiper financièrement ces nouveaux risques et trouver les meilleures solutions d’assurance. Aon développe ainsi des solutions spécifiques pour les entreprises et s’appuie sur des analyses NatCat (Natural Catastrophe). Il est essentiel d’intégrer cette résilience dans les stratégies des entreprises en tenant compte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

« Interruption d’activité, pénurie de matières premières, problèmes dans la chaîne d’approvisionnement et atteinte à la réputation… les coûts peuvent grimper en flèche à une vitesse fulgurante. Les entreprises doivent se préparer de manière proactive en cartographiant l’impact des risques climatiques et en aidant leurs employés à en comprendre les risques potentiels. Assurer la résilience économique de nos entreprises après des dommages climatiques deviendra également un enjeu clé pour l’avenir en Belgique », déclare Bart Goossens d’Aon Belgique.


Annexe :

Top 10 des événements mondiaux ayant causé les plus grandes pertes économiques en 2024


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