En marge des Fintechs des biotechs, des medtechs, il existe un secteur qualifié de cleantech. Il s’agit des technologies propres. Qu’entend-on par-là ? Ces technologies contribuent à la protection des ressources naturelles. Elles visent à améliorer l’efficacité des activités en protégeant l’environnement. On retrouve ces sociétés dans différents secteurs : chimie, environnement, transports ou encore la mobilité, cycle de l’eau et de l’air, traitement des déchets, éco-construction,… Ces technologies s’attaquent aux racines des problèmes écologiques. « Aujourd’hui, les activités de la cleantech concernent principalement les secteurs énergétiques, de l’agriculture, du traitement des déchets ou de la mobilité » (source Bpifrance).
Agriculture
On parle de technologies vertes dans l’agriculture mais aussi dans les énergies renouvelables. Ces technologies doivent permettre la transition vers une société bas carbone. « L’attrait pour ces cleantechs se retrouve également au niveau européen. Les entreprises européennes des technologies vertes ont bénéficié de 5,3 milliards de dollars d’investissement en capital en 2020, selon les chiffres de Cleantech Group, contre 4,9 milliards de dollars l’année précédente », peut-on lire sur le site de Novethic.
Dans le secteur de l’agriculture durable, on parle d’agtechs (pour technologies de l’agriculture). On y trouve, par exemple, la société française Ynsect qui veut nourrir les populations avec des insectes. Cette façon de se nourrir devrait procurer des protéines sans avoir recours à la nourriture carnée fortement émettrice de gaz à effet de serre (GES).
Investissements
Dans d’autres domaines, il est désormais possible de capter le dioxyde de carbone par épandage d’un basalte spécial. Autre exemple : la société suisse Climeworks a développé une technique pour capter le carbone dans l’air. Les moteurs à hydrogène vert font aussi partie des cleantechs.
Globalement le secteur des cleantechs a très bien performé durant la pandémie et a enregistré des levées de fonds record. Cependant, il s’agit souvent de start-up et il est donc difficile pour les investisseurs d’accéder à ce type d’investissements. Les fonds qui investissent dans ces sociétés sont essentiellement des fonds de private equity qui s’adressent à des investisseurs avertis.