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Le taux de rotation d’un portefeuille permet de voir si le gestionnaire fait « tourner » le portefeuille. Revend-il souvent ses positions pour en racheter ? A quelle cadence effectue-t-il ses réemplois ?

Ça coûte !

L’investisseur veillera donc à s’informer sur le taux de rotation du fonds dans lequel il investit. En effet, plus le portefeuille « tourne », plus les commissions de courtage prélevées par la banque sont importantes. Ces frais viendront grever la rentabilité du fonds. Par contre, ils sont une source de revenus… pour le gestionnaire ! Un taux de rotation élevé est donc intéressant pour la banque mais pas toujours pour l’investisseur.

Il est cependant normal qu’un fonds en phase de démarrage ou qu’un fonds qui se spécialise dans les opportunités ait un taux de rotation élevé.

En revanche, une sicav mixte actions/obligations qui est indicée ou proche de ses indices de référence ne devrait pas avoir un taux de rotation supérieur à 100%. A noter que certains organismes exigent de leurs gestionnaires des taux de rotation minimaux pour les fonds qu’ils gèrent. Ce taux de rotation doit donc aussi être vérifié dans le rapport annuel de la sicav et la question doit être posée lors de la souscription.

I.de.L

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