Christofer Govaerts, économiste en chef chez Nagelmackers
Cela est principalement dû au fait que de nombreuses années de crise ou de forts krachs boursiers ont eu lieu sous le régime républicain, comme en 1957, 1973, 1974, 2001, 2002 et 2008). La seule exception a été en 2022 avec -19,44% chez les démocrates. La mesure dans laquelle un président a été confronté à une chambre et à un sénat favorables ou défavorables sur le plan politique joue également un rôle, comme le montre ce graphique.
Un premier constat statistique est qu’en ce qui concerne les Républicains, Wall Street opte à l’unisson pour une constellation politique avec carte blanche, c’est-à-dire où les Républicains l’emportent dans les deux chambres. La moitié gauche du graphique montre également que plus le président républicain est confronté à des obstacles démocrates, plus l’année boursière sera difficile.
Chez les démocrates, les choses sont différentes. Lorsque, sous un président démocrate, les démocrates détiennent la majorité à la Chambre des représentants et au Sénat, le marché boursier enregistre des résultats relativement plus faibles que lorsque les républicains ont des vents contraires, et ce, avec une tendance à la hausse. Ainsi, pour Wall Street, une présence républicaine est au moins souhaitable et donne même les meilleurs résultats lorsqu’un chef d’État démocrate doit négocier avec eux.
Commentaire bourse – Christopher Dembik de Pictet AM – 18 décembre