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Christopher Dembik, Pictet Asset Management.

La bourse de Paris reste sous pression en raison des négociations probablement longues qui ont avoir lieu afin de former un nouveau gouvernement et des mises en garde des agences de notation contre d’éventuelles velléités de détricoter les mesures économiques jugées favorables des sept dernières années – comme la réforme des retraites et la libéralisation du marché du travail. Pression ne signifie toutefois pas panique. Le CAC Small, qui est certainement un meilleur baromètre du risque que l’indice principal CAC 40, était en chute de 1,70% hier. Ça peut paraître beaucoup mais c’est logique du fait de la nouvelle configuration politique. De notre point de vue, tant que le marché obligataire tient, il n’y a pas d’inquiétudes particulières à avoir pour les actions françaises. Voyons le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide : beaucoup de belles valeurs sont au rabais en ce moment, c’est peut-être le bon moment pour s’y intéresser, particulièrement le luxe.

Outre-Atlantique, le président de la Fed a fait le job et a préparé le terrain à une baisse des taux en septembre prochain. Il a signalé un recalibrage de la politique monétaire. Les décisions de politique monétaire seront prises réunion après réunion – ce qui n’est pas complètement nouveau. Il s’est félicité du reflux de l’inflation et de la baisse des tensions sur le marché du travail. Point important : il a mis en exergue le risque de baisser trop tardivement ou trop peu les taux ce qui pourrait entraîner des effets négatifs sur l’activité économique et l’emploi. Tout est prêt pour une baisse des taux à la rentrée.

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