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Le marché continue de sanctionner durement les résultats en-dessous des attentes, même lorsque l’écart par rapport au consensus est faible. Prenons l’exemple d’Heineken hier. Le brasseur néerlandais a annoncé une hausse de 12,5% de son bénéfice d’exploitation semestriel, inférieure aux 13,2% prévus par les analystes. Le titre a immédiatement chuté de près de 7%. C’est caractéristique d’un marché où les excès baissiers dominent. Historiquement, le rebond technique, alimenté par des achats à bon compte, est la prochaine étape. On peut aussi supposer que l’amorce d’un cycle de baisse des taux au Royaume-Uni dès le 1er août (probabilité à 60% selon le marché monétaire) et surtout aux États-Unis en septembre (probabilité à 96%) vont être des facteurs de soutien au marché. A très court terme, nous n’excluons pas un regain de volatilité en raison de la détérioration de la situation géopolitique au Moyen-Orient. On a coutume de croire que c’est le pétrole qui est le meilleur canal de transmission du risque géopolitique. Dans le cas présent, ce sera plutôt le gaz. Pour l’instant, pas de signes de tension mais comme il s’agit d’un marché étroit avec peu d’acteurs il n’est pas improbable qu’une mauvaise nouvelle sur le terrain en Israël et au Liban conduise à une envolée abrupte des prix. C’est certainement le principal point d’attention à avoir dans les jours à venir.

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