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La volatilité est le marqueur de l’année 2024 en bourse. C’est une nouvelle fois confirmée en cette période de résultats des entreprises. Nous n’en sommes qu’au début. Mais tout semble indiquer que l’environnement microéconomique est, sans surprise, plus solide du côté américain que du côté européen où les avertissements sur résultat se multiplient, en particulier pour les small et mid caps. Le CAC 40 est toujours faible, pénalisé certainement pendant encore plusieurs séances par les déboires du luxe. Mais il y a peut-être un problème plus fondamental pour les entreprises françaises : les bénéfices par action pour l’exercice 2024 et surtout pour l’exercice 2025 continuent à chuter. Ce n’est pas positif. À l’inverse, les perspectives des entreprises américaines pour 2025 sont toujours, dans l’ensemble, bonnes.

Nous doutons que la réunion de la BCE soit un moteur positif des actions aujourd’hui. L’issue est certaine – baisse de taux de 25 points de base. Pourtant, tout plaide en faveur d’une baisse plus prononcée, de 50 points de base. Malheureusement, le conseil des gouverneurs n’est pas uniquement constitué de colombes. En son sein, beaucoup craignent une improbable boucle prix-salaire dans le secteur des services. La lenteur avec laquelle le loyer de l’argent diminue en zone euro est un problème pour les entreprises, notamment les petites et moyennes, qui sont confrontées à des conditions de financement loin d’être favorables dans un contexte où les marges diminuent et la demande chute. C’est un autre argument qui nous incite à être plus optimiste pour les actions américaines que pour les actions européennes.  

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