La BCE est dans une situation plutôt confortable aujourd’hui, juste avant de baisser les taux de 25 points de base. L’EUR/USD résiste autour de 1,05, en dépit de la crise politique en France et des élections législatives anticipées en Allemagne. Le marché obligataire ne montre aucun signe de tension : le spread entre la France et l’Allemagne se normalise tandis que le spread entre l’Italie et l’Allemagne est à un point bas depuis trois ans alors que la BCE est vendeuse nette d’obligations italiennes. Les marchés boursiers sont en forme ; même le CAC 40 a regagné un peu de terrain (baisse de 1,59% depuis le début de l’année). Enfin, les attentes du marché sont contenues. Le marché monétaire prévoit un cycle de baisse de taux de 100 points de base et une stabilisation autour de 2% par la suite – soit au niveau du taux neutre qui est compris entre 1,75% et 2%. On peut déplorer évidemment que la BCE ne baisse pas plus rapidement ses taux – ce qui serait un élément de soutien indéniable pour les secteurs de la construction et de l’immobilier. Mais cette possibilité est écartée par les principaux membres du conseil des gouverneurs. Cela ne sert donc à rien de se focaliser dessus.
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