Le grand écart continue entre l’Europe et les États-Unis. Sur la semaine écoulée, le S&P 500 est en baisse de 0,48% tandis que le CAC 40 est en hausse de 0,26%. La décollecte se poursuit sur les actions américaines aussi bien sur les ETFs que sur les fonds. Elle pénalise particulièrement les Sept Magnifiques. L’exposition des fonds spéculatifs aux valeurs technologiques américaines est, par exemple, à un point bas depuis mi-2023. À l’inverse, l’Europe semble pleinement retrouver sa place dans les allocations d’actifs. La décote de 33% des actions européennes par rapport aux américaines n’y est certainement pas pour rien. S’ajoute à cela l’espoir que les tensions récentes avec l’administration Trump incitent les Européens à prendre à bras le corps le sujet d’une défense européenne autonome. Cela pourrait entraîner des ramifications économiques potentiellement très positives puisqu’on sait que beaucoup d’innovations à application militaire peuvent avoir des retombées civiles importantes – Internet en est le meilleur exemple. Mais attention à un excès d’optimisme, rien n’est fait du côté européen à ce sujet, pour le moment.
Recommended For You
Christoph Berger (AllianzGI) : « un gouvernement favorable aux entreprises peut revitaliser l’économie allemande »
L'Allemagne a voté. La nouvelle répartition des sièges au Parlement a été finalisée et de nombreux acteurs du marché des capitaux espèrent un gouvernement favorable aux entreprises. Le résultat des élections est qu'aucune coalition tripartite n'est nécessaire pour former un gouvernement. Cela facilite les négociations…
Commentaire bourse – Pictet AM – 28 Février