Hier, la Bourse de Paris a surfé sur l’espoir d’un accord de paix entre l’Ukraine et la Russie, même si tout reste plutôt nébuleux à ce stade. Des points de négociation, non confirmés, ont filtré dans la presse. Mais il convient d’être particulièrement prudent.
Si effectivement un accord de paix ou de cessez-le-feu était trouvé, il faut s’attendre à ce que les répercussions soient les plus importantes sur le marché des matières premières, particulièrement sur les segments suivants : gaz naturel européen, pétrole, uranium, palladium, nickel, aluminium, orge, blé et engrais à base d’urée. Les tensions observées ces dernières semaines sur le gaz naturel européen pourraient, notamment, s’atténuer.
Dans l’attente d’une possible annonce, il est probable que beaucoup de fonds vont prendre des positions spéculatives sur les actifs européens. La volatilité est garantie si un accord est officialisé.
Pour l’instant, les estimations d’impact positif sur le PIB européen d’un accord vont de 0,2% à 0,5%. Tout cela dépendra des détails du plan de paix, de sa mise en application, et de la crédibilité de celui-ci. Cela peut aussi bien être un coup d’épée dans l’eau qu’un accélérateur de croissance formidable pour l’Union européenne.
Commentaire bourse – 21 Février – Christopher Dembik de Pictet AM