Ça monte, puis ça baisse. Tout cela, en fonction des commentaires de la Maison Blanche. C’est ainsi qu’on pourrait résumer l’évolution des marchés financiers ces dernières semaines.
À quelques séances de la fin du trimestre, on peut déjà tirer quatre conclusions :
1) Les actions européennes sont en passe d’afficher leur plus forte surperformance de l’histoire face aux actions américaines. Tous les principaux indices européens sont désormais en zone de surachat. C’est en général un signal important indiquant des prises de profit à venir.
2) Les actions américaines sont revenues à des niveaux de valorisation attrayants. Prenons AMD qui est coté sur le Nasdaq. Son ratio cours sur bénéfice est désormais à 24,3. Au cours des huit dernières années, ce fut systématiquement une zone d’achat de l’action. Une configuration similaire est présente pour quasiment toutes les valeurs technologiques. D’ailleurs, les fonds de pension commencent progressivement à revenir à l’achat sur ce segment.
3) Malgré la défiance des investisseurs à l’égard de l’administration Trump et la rotation géographique du premier trimestre, les investisseurs étrangers détiennent 18% du marché boursier américain – un record historique.
4) L’environnement très volatil ne fait pas fuir les investisseurs. Un record de 50% de leur épargne financière est allouée aux actions internationales.
Le consommateur, au centre des craintes… et des espoirs