C’était inévitable. Après le Mexique, le Canada et la Chine, l’administration Trump allait viser l’Europe. C’est chose faite. Bien que le plus grand flou demeure, entre les taxes douanières qui vont réellement être mises en œuvre, celles qui vont être repoussées et celles qui finiront par disparaître, tout ceci est évidemment négatif pour les marchés financiers. Le pire en bourse, c’est l’incertitude. Toutefois, on aurait tort de croire que la chute des actions françaises s’explique uniquement par la guerre commerciale. Il y a un autre facteur à surveiller, tout aussi important : la hausse des taux longs. En l’espace d’une semaine, le taux à 10 ans de la France a augmenté de 80 points de base. Nous ne sommes pas encore à un seuil problématique (les 4%). Mais il est évident que cela pèse également sur les actions et les autres actifs à risque. Sur la séance d’hier, le VIX a bondi de 2,5% et l’once d’or de 1,66% – typique d’un marché en situation d’aversion au risque.
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