La bourse continue d’être portée par l’espoir d’une résolution du conflit ukrainien, même si pour l’instant les avancées sont minces. Un accord, qui sera certainement négocié dans le courant de l’année, pourrait entraîner plusieurs effets positifs : (1) une baisse des prix du gaz naturel dans un contexte de stock anormalement bas ; (2) une hausse de la confiance des consommateurs et des entreprises en matière d’investissement et (3) une amélioration des conditions financières qui devrait entraîner un meilleur équilibre entre croissance et inflation. Selon les estimations de Goldman Sachs, un accord pourrait se traduire par une hausse de +0,2 à +0,5 point de pourcentage du PIB réel de l’Union Européenne et une baisse de -0,15 à -0,5 point de pourcentage de l’inflation. C’est évidemment à prendre avec des pincettes à ce stade.
Un autre facteur pourrait prendre le relais pour soutenir les actions européennes à moyen terme. Ce sont les bénéfices des entreprises qui pourraient être meilleurs que prévu cette année. L’effet de levier positif d’une économie en reprise sur les bénéfices des entreprises est souvent sous-estimé, ce qui laisse entrevoir un potentiel de résultats supérieurs aux attentes. Nous observons déjà une forte accélération de la dynamique des bénéfices sur les principaux marchés européens. Bien-sûr, si c’est confirmé, cela va servir de moteur de hausse aux actions européennes.
Commentaire bourse – 21 Février – Christopher Dembik de Pictet AM