Aujourd’hui, de nombreuses innovations financières arrivent de France.
Beaucoup d’innovations financières nous parviennent aujourd’hui de Paris, que ce soit en gestion fondée sur des modèles mathématiques et l’IA, ou avec l’introduction de nouveaux produits financiers innovants, notamment dans le capital-investissement. Autrefois, c’était Londres, Francfort ou Amsterdam qui menaient l’innovation en Europe. Nous nous interrogeons brièvement sur la raison de ce changement et présentons quatre figures françaises qui dirigent cette innovation, apportant une perspective unique aux événements du marché. Bien sûr, il y en a beaucoup d’autres, mais il faut bien commencer quelque part.
La dynamique d’innovation française
Le nombre d’acteurs financiers français qui ont pénétré le marché belge ces dernières années est incalculable. Il s’agit souvent de nouveaux noms qui, grâce à une vision unique de l’investissement et à une offre innovante, attirent l’attention. Voici quelques exemples non exhaustifs : Altaroc, DNCA, Varenne Capital, Mandarine Gestion, Transparence Capital, Tikehau, etc. Ce dernier, aujourd’hui l’un des acteurs européens majeurs dans le domaine des investissements alternatifs, gère même le Belgian Recovery Fund, un fonds qui soutient les entreprises belges touchées par la crise du COVID-19.
Plusieurs raisons peuvent expliquer cette ascension. La présence de grandes écoles de renommée mondiale mettant fortement l’accent sur les sciences et les mathématiques en est peut-être une. L’expertise historique d’institutions financières françaises de grande envergure, telles que BNP Paribas, y joue aussi un rôle. Cependant, ces dernières décennies, la législation a limité leur champ d’action, poussant de nombreux talents à explorer d’autres horizons et à initier de nouveaux projets. Beaucoup sont revenus avec une solide expérience à l’international. Une autre explication est l’amélioration du climat d’investissement pour les fintech, attirant de plus en plus d’investisseurs étrangers, notamment à Paris. Cela a contribué à l’émergence d’un écosystème fintech dynamique. Ces dernières années, le gouvernement a également favorisé un environnement plus propice aux investissements, avec un programme dédié aux fintech : Finance Innovation.
Quatre Français à suivre
Cette introduction visait à montrer qu’il y a beaucoup de mouvement dans le monde financier français et à mettre en avant quelques figures françaises que l’on peut suivre via X ou d’autres plateformes. Elles partagent souvent des perspectives intéressantes sur les tendances du marché et les nouveautés dans le secteur financier, le tout en français. Voici quatre personnalités à surveiller.
- Christopher Dembik, Senior Investment Advisor chez Pictet Asset Management. Il adopte des points de vue fascinants et suit les marchés de très près. Dembik est un invité fréquent dans des émissions comme celles de BFM (l’équivalent français de KanaalZ), où il aborde de nombreux sujets économiques variés. Il prédit, par exemple, que dès l’année prochaine, certaines entreprises feront face à des difficultés de refinancement en raison de la hausse des taux d’intérêt (pouvant atteindre 8%). Dembik recommande une grande prudence dans le choix des actions, bien qu’il reste optimiste pour les « Magnificent 7 » qui continuent d’attirer des investissements massifs.
Pour 2025, il prévoit par exemple que les premiers problèmes de refinancement apparaîtront dès l’année prochaine. Les entreprises qui ont emprunté à des taux très bas pendant la période de 0 % devront bientôt se refinancer à des taux plus élevés (jusqu’à 8 %), ce qui les affectera considérablement. En outre, de nombreuses entreprises prometteuses ont utilisé ces dernières années des méthodes de financement dilutives, comme les obligations convertibles, ce qui pourrait s’avérer peu favorable pour les investisseurs. C’est pourquoi il recommande d’être très prudent dans le choix des actions. Toutefois, il reste optimiste pour les « Magnificent 7 » car les fonds d’investissement continuent d’affluer vers eux, alors pourquoi nager à contre-courant ?
- Frederik Ducrozet, responsable de la recherche macroéconomique chez Pictet Wealth Management, est l’un des plus influents observateurs de la Banque centrale européenne (BCE) en Europe. Il est suivi par un large public intéressé par les politiques des banques centrales. Très actif sur X avec plus de 67 000 abonnés, il analyse chaque indicateur économique européen, en particulier ceux provenant de la France et de l’Allemagne.
Il suit de près toutes les déclarations et les actions des banques centrales, en particulier celles de la BCE. Si vous souhaitez savoir quelles seront leurs prochaines étapes et si les taux d’intérêt vont augmenter ou diminuer, c’est la personne à suivre. Il analyse également presque tous les indicateurs macroéconomiques provenant de l’UE et des grands pays, notamment la France et l’Allemagne. Avec déjà 46,3k publications, il est pratiquement en activité continue sur son compte X.
Récemment, il a noté que la Banque centrale européenne devra intervenir rapidement, car les indicateurs venant de la « locomotive européenne », l’Allemagne, ne sont pas satisfaisants. La baisse de l’emploi en particulier incitera la BCE à agir.
- Matthias Baccino, directeur pour l’Europe chez Trade Republic, propose des réflexions sur l’épargne et les investissements à long terme. Ancien trader, il est devenu un intervenant médiatique majeur depuis son apparition sur Legend Media, où il partage sa vision pour une réforme du secteur bancaire, notamment en matière d’épargne-retraite. Baccino, qui a aussi écrit un livre à paraître en novembre, intervient régulièrement sur BFM TV pour commenter les tendances du marché.
En raison de sa notoriété, il intervient également chaque semaine sur BFM TV pour commenter les événements du marché. Entre-temps, il a écrit un livre qui sortira le 14 novembre, dans lequel il expose ses points de vue sur la manière de gérer l’argent. Un ouvrage qui promet d’être intéressant !
- Frédéric Stolar, fondateur d’Altaroc, s’efforce de démocratiser l’accès au capital-investissement et de changer la vision du gouvernement en matière d’épargne-retraite. Il propose des fonds de private equity accessibles à partir de 100 000 EUR, bien plus abordables que les millions habituellement requis. Stolar est également un visage familier de BFM, où il anime une émission mensuelle dédiée au private equity.
Cet homme n’est pas un inconnu, ayant dirigé Sagard pendant plus de 20 ans, une société dont les actionnaires incluaient le légendaire gestionnaire belge Albert Frère et son partenaire canadien Paul Desmarais. Bien qu’il n’ait pas de compte X, il anime un programme mensuel sur le private equity sur la chaîne économique française BFM. Vous pouvez suivre son parcours impressionnant sur son profil LinkedIn. Si vous souhaitez rester informé sur les évolutions dans le domaine du capital-investissement, il est la référence à suivre. Cette catégorie d’investissement est appelée à faire beaucoup parler d’elle.
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